17/01/18 et 18/01/18 : Présidence du CNRS : les six priorités d’Antoine Petit pour le "vaisseau amiral de la recherche française"
17/01/18 : A Petit devant comission affaires culturelles de l'Assemblée Nationale
Résumé AEF: "Le CNRS est le vaisseau amiral de la recherche française. Il doit conforter cette place en développant des partenariats encore plus forts avec l'ensemble des acteurs, en veillant à chaque fois à sa valeur ajoutée." Telle est la "conviction" que livre Antoine Petit, pressenti par le gouvernement pour devenir président de l’organisme, lors de son audition par la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale, mardi 16 janvier 2018. Il propose "six grandes priorités" pour le CNRS, à commencer par le soutien à "une recherche fondamentale au meilleur niveau mondial", tout en s’attachant à "promouvoir l’interdisciplinarité" et à travailler aux "innovations de rupture". Il souhaite aussi "refonder les partenariats avec des universités autonomes". Il met enfin l’accent sur deux "chantiers transverses" et "essentiels" que sont les ressources humaines et les ressources financières.
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Notre commentaire:
- lucide quand il parle du "mikado institutionnel" qui caractérise le "paysage complexe de l'enseignement supérieur et de la recherche français"
- ambitieux sur sa conviction que "le CNRS doit agir en organisme national à travers une politique globale et pas comme une fédération d’instituts plus ou moins autonomes travaillant en silos"
- oui quand il met en 1ère priorité la recherche fondamentale sans oublier de travailler en lien avec les acteurs industriels et économiques sur les innovations de rupture
18/01/18 : complément A Petit devant comission affaires culturelles du Sénat
Résumé AEF: "Le CNRS ne pourra pas avoir l'ambition de jouer un rôle majeur à l’international s’il n’a pas plus de moyens", déclare Antoine Petit, pressenti pour prendre la présidence du CNRS, lors de son audition au Sénat le 17 janvier 2018. Il reprend à cette occasion les 6 priorités qu'il a évoquées la veille à l’Assemblée nationale. Sa nomination recueille un avis favorable des commissions des affaires culturelles du Sénat (16 voix pour) et de l’Assemblée nationale (37 voix pour, une abstention). Pour lui, "une discussion doit avoir lieu" avec les tutelles pour augmenter le budget de l’organisme. Souhaitant aussi en accroître les ressources propres, actuellement de 600 M€, Antoine Petit évoque parmi les "pistes possibles" des collectes de fonds auprès du public, notamment via la tenue d' "un marathon des sciences"
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Notre commentaire:
- oui qd il dit: "Il faut plus de gens formés par la recherche qui sortent du milieu académique, soit pour aller dans la recherche privée, soit pour occuper des postes qui ne sont pas liées à la recherche dans les entreprises". "Plus nous aurons de docteurs qui intègrent les entreprises, mieux cela ira dans notre pays."
- mais incompréhensible cette idée de marathon des sciences sur le modèle du téléthon! Et pourquoi pas un calendier CNRS nu après la Normandie et les dieux du stade! C'est à l'Etat de financer le recherche fondamentale, on peut améliorer les partenariats avec les entreprises privées mais de là à faire la manche...