19/12/17: le CEA veut accroître son ouverture aux institutions de l’ESR
Le CEA n'est pas dans une "tour d’ivoire" : il veut au contraire développer ses coopérations avec les organismes de recherche et les établissements d’enseignement supérieur, déclare son administrateur général adjoint Christophe Gégout, dans une interview à AEF. Partant d’un "existant déjà bien établi", cette stratégie d’ouverture vise à renforcer la "visibilité internationale" du CEA, mais aussi à faire en sorte qu’en unissant ses forces, l’ESR français soit en meilleure position dans la "compétition" mondiale, tant en recherche qu’en innovation. Tel est le sens de l’engagement du CEA dans le projet de l’université Paris-Saclay et dans celui de l’alliance des grandes écoles du plateau, indique Christophe Gégout, ou encore dans l’alliance Ancre. S’agissant du déploiement de CEA Tech en région, il assure que le CEA est soucieux d’une insertion "harmonieuse" dans les écosystèmes régionaux.
On lit aussi ce passage qui ne manque pas de sel qd on voit ce qui se passe sur Saclay où on réunit les forces de part et d'autre de la N118!
Par ailleurs, dans un contexte mondial où l’innovation va de plus en plus vite, les institutions françaises de recherche et d’enseignement supérieur ont tout à gagner à réunir leurs forces. Ceux qui l’emportent dans cette compétition sont ceux qui regroupent sans tarder leurs atouts respectifs, que ce soit dans le domaine de la recherche fondamentale ou dans celui de l’innovation industrielle.
Un sujet lié à la simplification du paysage de la valoristion est aussi abordé : notre empilage de structures se marchant sur les pieds est-il la façon la meilleure de se présenter dans la compétition mondiale en aidant au mieux nos entreprises.
Le CEA ne peut pas tout faire mais il est capable, comme d’autres d’ailleurs, d’amener à maturité des projets de recherche qui se situent au stade de la preuve expérimentale du concept (niveau 3 sur l’échelle TRL). Telle est précisément la vocation des PRTT que nous avons déployées dans plusieurs régions. Des critiques ont pu être formulées ici ou là par certains acteurs des écosystèmes régionaux. Nous sommes tout à fait conscients que l’arrivée des PRTT a pu provoquer des réactions mais avec l’administrateur général Daniel Verwaerde, notre volonté est bien celle d’une intégration, d’une collaboration. Nous sommes dans la démarche d’être à l’écoute de ces remarques et d’y répondre, de manière à nous insérer harmonieusement dans les écosystèmes régionaux.
avec cette question posée par l'AEF : Comment expliquer alors que le CEA ait tenu à faire prévaloir son propre modèle de transfert et de valorisation au moment où se sont créés les IRT et les Satt, qui reposent aussi sur la coopération d’acteurs régionaux ?